Outre l’aspect spirituel, le mois du Ramadan est surtout une période où les excès alimentaires mettent parfois notre santé à rude épreuve.
À cette occasion, le coach sportif et spécialiste en nutrition Samir Benaissa met en garde les consommateurs algériens contre la consommation exagérée de sucre.
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, il donne une illustration de la quantité astronomique de sucre que l’on ingère quotidiennement dans nos plats algériens préférés.
Ramadan : attention aux repas trop riches en sucre
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Le nom de Samir Benaissa n’est pas inconnu dans le monde de la santé et du bien-être. Titulaire d’un master en activité physique et nutrition obtenu à Montpellier, il est coach sportif et ingénieur en physiologie cellulaire et moléculaire.
Mettant son expertise en nutrition clinique et gestion du poids au service de ses abonnés (800.000 sur Instagram), il tire la sonnette d’alarme concernant la surconsommation de sucre pendant le Ramadan.
Dans une vidéo postée ce 7 mars et visionnée déjà par plus de 600.000 personnes, il a pris des plats traditionnels incontournables et a comparé leur teneur en sucre avec des morceaux de sucre blanc, pour mieux marquer les esprits.
« Vous serez surpris de connaître la quantité de sucre que nous consommons quotidiennement sans nous en rendre compte. C’est du sucre contenu dans des aliments », explique-t-il.
Le constat est édifiant : un record de 15 morceaux de sucre pour le kalb el louz,10 pour 100 g de tajine lahlou 6 pour la brick, 6 pour un verre de cherbet, 6 pour des miniburgers au bœuf, et 5 pour le pain matlouh.
« On consomme beaucoup trop de sucre pendant le Ramadan »
Au total, ces quelques mets représentent 48 morceaux de sucre blanc, soit de 240 g de sucre pur. Cela sans compter les autres douceurs qui s’invitent sur nos tables pour le ftour, la soirée et le shour.
Cette accumulation de sucre dans les repas quotidiens ne peut avoir que de lourdes conséquences sur la santé, et à ce propos, le coach sportif ne mâche pas ses mots.
« On consomme beaucoup trop de sucre durant le Ramadan », martèle-t-il, « Il y a de quoi développer un diabète et d’autres problèmes de santé. On doit apprendre à changer certaines habitudes et équilibrer notre alimentation ».
Selon Samir Benaissa, il est essentiel de privilégier les aliments naturels, et de réduire la consommation de sucre en optant pour des alternatives plus saines.
Pour que le Ramadan ne soit pas synonyme de maladies endocriniennes et cardiovasculaires, la modération, l’hydratation et un apport suffisant en nutriments doivent être les maîtres-mots.